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Les Indiens de l'Amérique du Sud

Résumé
Le grand ethnologue Alfred Métraux décrit les moeurs des Indiens de la Guyane, de l'Amazone, du Gran Chaco et de la Terre de Feu. Dans les années 1930, Alfred Métraux s'élance vers les régions les plus reculées du continent sud-américain, à la rencontre de peuplades indigènes menacées de disparition : les Indiens Mataco, Chipaya, Uros... Il commence par explorer les environs de Tucumán, dans le nord de l'Argentine, où il a été chargé de fonder un musée d'ethnographie. Il se familiarise avec ces tribus qui vivent de la chasse et de la pêche, qui fabriquent des céramiques, des poteries et des outils en bois ou en os d'animaux et s'initie à leurs techniques, dont certaines remontent à la préhistoire comme le filage de fibres végétales pour tisser sacs et vêtements. Il observe leur quotidien, photographie et, surtout, il recueille leur mythologie orale.
Lu par : Yves Renaud
Durée: 4h. 4min.
Édition: Paris, A.-M. Métaillé, 1982
Numéro du livre: 5943
ISBN: 9782864240112
Collection(s): Collection Traversées

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Lu par : Caroline de Rham
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Résumé:"Mon enfance, je l'ai passée nue, entourée de corps nus. L'été, je rejoignais mon oncle et ma tante dans un petit village naturiste du sud de la France. Ce qui était un geste spontané, presque un réflexe, s'est transformée en revendication, plus tard, quand ma nudité est devenue aux yeux des Autres une transgression, une humiliation (presque chacun d'entre nous a déjà cauchemardé de se retrouver nu devant tout le monde, à l'école ou au travail), une source de fantasmes voire un délit, comme l'est la publication d'un pubis sur les réseaux sociaux. On comprenait comme de l'exhibition ce qui, le plus souvent, relève du camouflage. Le coeur du naturisme, c'est toujours la Nature. C'est elle qu'on vient rencontrer, toucher, sentir. Les pieds nus qui s'abîment sur les rochers. L'herbe jaunie qui griffe les chevilles. Le soleil brûlant qui tombe sur le nombril à midi. L'eau qui file sur les seins et suit les lignes de l'aine que le moustique viendra piquer dans la nuit. La brise du soir qui sèche les cheveux encore humides et caresse le dos. J'ai choisi, comme 2, 5 millions de Français, d'adopter un mode de vie différent. Car le naturisme est aussi bien une philosophie qu'une pratique, dont la nudité n'est qu'un élément. En hiver, les naturistes s'habillent bien sûr, mais ils restent fidèles à des valeurs - l'acceptation du corps, le sens de la communauté, la frugalité, mais aussi la liberté, et avec elle, la revendication d'une contre-culture". M. C. Dans ce récit aux accents d'invitation au voyage, Margaux Cassan nous conduit dans l'univers méconnu du naturisme. Des premières communautés libres formées par des anarchistes au début du XXème siècle aux utopies fanées des années hippies ; du village familial du Vaucluse où elle a passé son enfance au libertinage de l'Ile du Levant, l'autrice dresse une cartographie philosophique et historique de ce mouvement. Son témoignage, parfois documentaire, parfois journal intime, interroge ce que la nudité dit d'une société obsédée par la question du corps, mais incapable de montrer le sien. Dans un monde où le vêtement sert les intérêts de la pudibonderie comme de l'hyper-sexualisation, où il est devenu un marqueur social, qu'est-ce que la vie nue ? Une autre manière d'habiller le monde.
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Résumé:A Ciudad Juarez, ville frontière du nord du Mexique, plus de 300 femmes furent assassinées depuis 1993, selon un rituel immuable : enlèvement, torture, sévices sexuels, mutilations, strangulation. Depuis dix ans, au rythme de deux cadavres par mois, des corps de femmes, d'adolescentes et de fillettes sont découverts dans les faubourgs de la ville. Pour les enquêteurs, c'est l'oeuvre de deux tueurs.
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Résumé:Point de vu de l'éditeur : "Ce ne sont pas les camorristes qui choisissent les affaires, mais les affaires qui choisissent les camorristes. La logique de l'entreprenariat criminel et la vision des parrains sont empreintes d'un ultralibéralisme radical. Les règles sont dictées et imposées par les affaires, par l'obligation de faire du profit et de vaincre la concurrence. Le reste ne compte pas. Le reste n'existe pas. Le pouvoir absolu de vie ou de mort, lancer un produit, conquérir des parts de marché, investir dans des secteurs de pointe : tout a un prix, finir en prison ou mourir. Détenir le pouvoir, dix ans, un an, une heure, peu importe la durée : mais vivre, commander pour de bon, voilà ce qui compte. Vaincre dans l'arène du marché et pouvoir fixer le soleil." Gomorra explore Naples et la Campanie dominées par la criminalité organisée, sur fond de guerres entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogue et déchets toxiques..."
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:Publié en Israël en 2007, Vaincre Hitler a suscité de très débats. Et pour cause : l'auteur, ancien président de la Knesset y déplore le fait qu'Israël, plus de soixante ans après Auschwitz, définit son identité quasi exclusivement par rapport à l'Holocauste. Critiquant le virage nationaliste et ethnique qu'a pris le pays au cours des dernières décennies, il s'oppose aux nouvelles " théories raciales juives " des extrémistes religieux et stigmatise l'usage de la force militaire. Mais Vaincre Hitler est aussi un livre de souvenirs où l'émotion côtoie l'indignation. Avraham Burg y évoque son enfance dans la " petite Allemagne " de Jérusalem, dialogue avec sa mère et, au-delà de la mort, avec la figure tutélaire de son père, Yossef Burg, ancien dirigeant du Parti national religieux et ministre pendant plusieurs décennies. Dans cet ouvrage émaillé de références à la Bible et aux grands textes du judaïsme, Burg laisse parler son chagrin et son inquiétude. Mais il construit aussi un nouveau programme pour Israël dans le concert des nations, véritable message d'espoir où se matérialise son rêve d'un retour à la sérénité et aux valeurs universalistes et humanistes du judaïsme. L'"autre" ne devrait plus être perçu, selon Burg, comme une menace, mais comme un potentiel de coopération.
Lu par : Suzanne Bettens
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Résumé:Quatrième de couv. : Sous une apparence pragmatique, la gestion constitue une idéologie qui légitime la guerre économique et l'obsession du rendement financier. Les gestionnaires installent en fait un nouveau pouvoir managérial. Il s'agit moins d'un pouvoir autoritaire et hiérarchique que d'une incitation à l'investissement illimité de soi dans le travail pour tenter de satisfaire ses penchants narcissiques et ses besoins de reconnaissance. Il s'agit d'instiller dans les esprits une représentation du monde et de la personne humaine, en sorte que la seule voie de réalisation de soi consiste à se jeter à corps perdu dans la lutte des places et la course à la productivité. Or, pour comme pour mieux assurer son emprise, cette logique déborde hors du champ de l'entreprise et colonise toute la société. Aujourd'hui, tout se gère, les villes, les administrations, les institutions, mais également la famille, les relations amoureuses, la sexualité... Le Moi de chaque individu est devenu un capital qu'il doit faire fructifier. Mais cette culture de la haute performance et le climat de compétition généralisée mettent le monde sous pression. Le harcèlement se banalise, entraînant l'épuisement professionnel, le stress et la souffrance au travail. La société n'est plus qu'un marché, un champ de bataille insensé où le remède proposé aux méfaits de la guerre économique consiste toujours à durcir la lutte. Face à ces transformations, la politique, à son tour contaminée par le réalisme gestionnaire , semble impuissante à dessiner les contours d'une société harmonieuse, soucieuse du bien commun. Peut-on néanmoins échapper à l'épidémie ? Peut-on repenser la gestion comme l'instrument d'organisation et de construction d'un monde commun où le lien importe plus que le bien ? C'est en tout cas la piste qu'ouvre ici le diagnostic du sociologue clinicien.