Les Indiens de l'Amérique du Sud
Résumé
Le grand ethnologue Alfred Métraux décrit les moeurs des Indiens de la Guyane, de l'Amazone, du Gran Chaco et de la Terre de Feu. Dans les années 1930, Alfred Métraux s'élance vers les régions les plus reculées du continent sud-américain, à la rencontre de peuplades indigènes menacées de disparition : les Indiens Mataco, Chipaya, Uros... Il commence par explorer les environs de Tucumán, dans le nord de l'Argentine, où il a été chargé de fonder un musée d'ethnographie. Il se familiarise avec ces tribus qui vivent de la chasse et de la pêche, qui fabriquent des céramiques, des poteries et des outils en bois ou en os d'animaux et s'initie à leurs techniques, dont certaines remontent à la préhistoire comme le filage de fibres végétales pour tisser sacs et vêtements. Il observe leur quotidien, photographie et, surtout, il recueille leur mythologie orale.
Lu par :
Yves Renaud
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Indiens -Amazonie
/
Durée:
4h. 4min.
Édition:
Paris, A.-M. Métaillé, 1982
Numéro du livre:
5943
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782864240112
Collection(s):
Collection Traversées
Documents similaires
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 13h. 31min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18394
Résumé:Avec cette anthropologie des voix David Le Breton continue son exploration du corps. Il nous propose une anthropologie paradoxale en ce qu'il ne s'agit plus ici d'écouter la seule parole humaine, mais aussi et surtout la qualité de sa formulation, ses vibrations, son grain, ses singularités et l'affect qu'elle implique. Si la voix est d'abord une matière physique, à peine émise elle devient un élément essentiel dans le déroulement de notre vie quotidienne et se mue en puissance d'expression pour cet autre en qui elle résonne. La voix, c'est l'émotion, l'histoire, l'individu, ce sont ses éclats salutaires et son antithèse dramatique : le mutisme. La voix, c'est de la mise au monde, de la prise de pouvoir, de l'injonction, de la désignation, du sexe...
Lu par : Thérèse Fontaine
Durée : 5h. 8min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71485
Résumé:Des années durant, l’écrivain Yves Pagès a glané toutes sortes de statistiques, notant dans un carnet des centaines de pourcentages. De ce vertigineux inventaire, il a fait un livre étrange qui, entre jeu littéraire à la Raymond Queneau et réflexions philosophiques à la Theodor Adorno, reconstitue par fragments le tableau d’une société infestée par une vision comptable du monde. Difficile de rompre la glace du monstre statistique, d’échapper à ses ordres de grandeur qui prétendent tout recenser de nos faits et gestes, quantifier nos opinions, mettre en coupe réglée nos vies matérielles. Sous emprise comptable, chacun se sent casé d’office, sondé de bas en haut, pris au piège. Mais alors, comment nous soustraire au grand dénombrement ? Sans prétention d’exhaustivité, l’auteur se propose de passer ces données brutes au tamis de rêveries interprétatives, pour traquer leurs failles implicites ou les confronter à d’autres cas de figure. À la logique de la quantification de toutes choses, il oppose, par collage, accumulation et divagation, une poétique de l’absurde. Par-delà cet art du détournement stylistique, il nous livre en pointillé une analyse caustique de la condition des vivants à l’ère de la gouvernance par les nombres, agrémentée de quelques suggestions paradoxales pour passer entre les mailles du filet statistique.
Lu par : Véronique Pinquié
Durée : 3h. 48min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68563
Résumé:"C'est l'histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques. Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d'une cause, exige, menace, et fait plier. Au Canada, des étudiants exigent la suppression d'un cours de yoga pour ne pas risquer de "s'approprier" la culture indienne. Aux Etats-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l'enseignement des grandes oeuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s'offusquent à la moindre contradiction, qu'ils considèrent comme des "micros-agression" , au point d'exiger des "safe space". Où l'on apprend en réalité à fuir l'altérité et le débat. Selon l'origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu'à la suppression d'aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d'interdire des expositions ou des pièces de théâtre... souvent antiracistes ! La police de la culture tourne à la police de la pensée. Le procès en "offense" s'est ainsi répandu de façon fulgurante. "L'appropriation culturelle" est le nouveau blasphème qui ne connaît qu'une religion : celle des "origines"." C. F. Sans jamais vouloir revenir à l'ancien temps, Caroline Fourest trace ici une voie authentiquement féministe et antiraciste, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l'hommage culturel.
Reprise: De Sarajevo à Srebrenica vingt ans plus tard. Réponses à L’Âge d’Homme et à Peter Handke
Laplace, Yves
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 32528
Résumé:Ce livre regroupe deux essais parus auparavant: L'Âge d'homme en Bosnie, petit guide d'une nausée suisse (éditions d'en bas, 1997) et Considérations salutaires sur le désastre de Srebrenica (éditions du Seuil, 1998, épuisé). Le premier essai interroge « le sens donné par une escouade d'assassins à certains mots (en l'occurrence et parmi d'autres: le sang, la pureté, l'ethnie, le peuple, le patriotisme, la nation, l'origine, la religion) et qui s'impose à certains écrivains et à leur éditeur », notamment une trentaine d'écrivains publiés par Vladimir Dimtrijevic fondateur de L'Âge d'Homme. Le deuxième essai d'après-guerre répond aux déambulations de l'écrivain Peter Handke chez les Serbes et à ses divagations dans la guerre de Bosnie (1992-1995) que rapporte notamment un Voyage hivernal tissé de nuit, de brouillard et de neige, dont la publication suscita une vive polémique en Europe. On y trouvera, en outre, une relation sur les tremblements de terre de Lisbonne (le 1er novembre 1755), d'Annecy (le 15 juillet 1996) et des Balkans... Ainsi que d'autres considérations salutaires sur l'autorité et sa trahison; sur le président Karadzic, le général Mladic et leurs agents littéraires en France...
Lu par : Jean-Marc Tourancheau
Durée : 10h. 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68706
Résumé:Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire. Pour la comprendre, Emmanuel Todd examine, scrupuleusement et sans a priori, l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990 : démographie, inégalités, niveau de vie, structure de classe, performance éducative, place des femmes, immigration, religion, suicide, consommation d'antidépresseurs, etc. Les faits surprendront. Les interprétations que propose l'auteur doivent, quant à elles, beaucoup à Marx, mais à un Marx mis "sous surveillance statistique". A gauche, comme à droite, elles paraîtront à beaucoup étonnantes, amusantes, contrariantes, ou angoissantes. Cet empirisme sans concession conduit même Emmanuel Todd à réviser radicalement certaines de ses analyses antérieures. A la lecture de ce livre riche, stimulant, provocateur, la vie politique des années 1992-2019 prend tout son sens : une longue comédie politique où s'invitent les classes sociales. Bienvenue donc dans cette France du XXIe siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes.
Lu par : Richard Lemal
Durée : 8h. 17min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70664
Résumé:Les philosophes ont la chance d’avoir Minerve pour déesse protectrice. Sa chouette prend son vol au crépuscule. Heureuse coïncidence, c’est là où j’en suis. Ce volatile, juste avant la nuit, nous prête sa vue plongeante sur l’enfilade des hasards qui nous a fait grandir. On peut alors rembobiner le film et discerner comme une courbe reliant nos saisons l’une à l’autre. Pardon pour l’outrecuidance mais il m’a semblé que la parabole d’un « intellectuel » français, ayant connu plus d’un pays et quelques écarts de conduite, pouvait, comme un document parmi d’autres, contribuer à la cartographie d’une époque très bousculée et encore un peu floue. Régis Debray
Lu par : Marie-Anne Guilloré
Durée : 7h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71022
Résumé:L'auteur retrace l'histoire de la télévision en Espagne depuis les premières diffusions, au cours de l'année 1956. Apparu dans un pays plongé dans la dictature franquiste, ce média a été un témoin et un acteur de la transition démocratique puis de la consolidation des nouvelles institutions, accompagnant l'émergence d'une culture globale et le développement d'un imaginaire collectif.
Lu par : Annette Charron
Durée : 7h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71109
Résumé:A partir d'archives et d'entretiens avec des acteurs centraux, l'auteur décrit le fonctionnement passé et présent de France Inter et explique comment elle est devenue un pouvoir culturel et politique au sein de la société médiatique. Il évoque les émissions emblématiques, les figures clés de la radio comme R. Dhordain, son premier directeur, l'évolution des programmes ou les crises internes.
Lu par : Jean-Philippe Deschamps
Durée : 3h. 34min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 67836
Résumé:Ce journal nous plonge dans le quotidien d’un jeune diplomate qui a vécu de l’intérieur la fin de l’ère Obama et l’ascension de Donald Trump. Par une série d’anecdotes, il décrit comment l’Union européenne tente de développer une diplomatie commune, ses défis et les remous qui peuvent secouer les négociations. Il nous fait pénétrer aussi bien les arcanes de la Maison-Blanche, du Congrès et des think tanks de Washington que ceux de l’Amérique rurale. À travers le récit d’une expérience personnelle vécue au cœur du pouvoir américain, c’est également de la France qu’il est question et des risques auxquels elle fait face : les fractures qui ont conduit à l’élection de Trump ne seraient-elles pas également en germe dans notre pays?
Lu par : Jean-Luc Gioanni
Durée : 3h. 58min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68575
Résumé:" Réinventer les aurores, c'est retrouver le souffle des premiers matins de la République : s'éveiller et s'émerveiller, lucides mais jamais désespérés. La réflexion que je livre n'est pas juste un cri d'alerte, c'est ma conception de la vie et de la politique, en tant qu'elles se rejoignent en leur point de plus grande fragilité, là où il s'agit d'affirmer que l'on peut reconstituer, maille après maille, le tissu de la société menacée par tout ce qui la délite, de la peur à la haine. Je veux proposer un manifeste contre l'indifférence, un plaidoyer pour la fraternité, une politique de la jubilation et du bonheur retrouvé. " Haïm Korsia
Une autre cantine est possible: pour en finir avec dix idées reçues sur la cuisine de collectivité
Perrenoud, Marc
Lu par : Florence Depraz
Durée : 3h. 36min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 72302
Résumé:Respectivement sociologue et cuisinier, les auteurs expliquent que les acteurs de la restauration collective, tels que les grands industriels de l'agro-alimentaire, n'ont aucun intérêt à ce que la qualité des cantines évolue. Ils montrent qu'il est possible de servir des produits locaux, de saison, voire biologiques, sans hausse du prix du repas.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 21h. 6min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70140
Résumé:Comment les criminels réussissent-ils à communiquer entre eux ? Pour monter un coup, ils ne peuvent pas ouvertement promouvoir leurs services. En cas de conflit, le recours aux tribunaux est exclu. Si les entreprises criminelles existent, leurs participants ont dû surmonter la double difficulté de prouver leur propre fiabilité et d'identifier les pairs dignes de confiance sans révéler des informations utiles à des rivaux ou à la police. Dans cet ouvrage, Diego Gambetta analyse un large échantillon d'entreprises criminelles de la mafia sicilienne aux gangs du Japon moderne, des organisations de prisonniers aux groupes terroristes et aux cercles de pédophiles. Il montre par quels moyens les criminels parviennent à coopérer, révèle la subtilité et l'ingéniosité de leur communication et dévoile bribes par bribes la logique cachée derrière les comportements souvent bizarres de ceux qui sont constamment tiraillés entre l'attrait du gain criminel et la crainte de sanctions sévères.